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Porto Rico: Bad Bunny fait briller son île natale
Porto Rico: Bad Bunny fait briller son île natale

24 Heures

time13-07-2025

  • Entertainment
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Porto Rico: Bad Bunny fait briller son île natale

La star portoricaine du rap latino, Bad Bunny, a rendu hommage à ses racines pendant un concert ce vendredi à San Juan. Publié aujourd'hui à 05h22 Mis à jour il y a 8 minutes Le chanteur portoricain Bad Bunny se produit sur scène lors de son premier concert de résidence au Coliseo de Puerto Rico à San Juan, le 11 juillet 2025. AFP Star mondiale du rap latino et enfant du pays, Bad Bunny fait danser tout l'été les Portoricains, lors d'une résidence aux accents politiques pour son île natale, territoire rattaché aux États-Unis. Dès le premier concert de la série vendredi soir au Coliseo de San Juan, capitale de l'île caribéenne, il a délivré un spectacle bouillant où les tambours et danses folkloriques se mêlent aux rythmes reggaeton et aux sons électro. À l'image de son dernier album, «Debi Tirar Mas Fotos» («J'aurais dû prendre plus de photos»), véritable lettre d'amour à l'île où il est né, le show réconcilie le passé et le présent, ainsi que la joie, la fierté et la résistance. Célébrer l'identité ignorée de l'archipel Star planétaire, chanteur le plus écouté sur Spotify de 2020 à 2022, Bad Bunny a opéré dans cet opus un vibrant retour aux sources pour célébrer l'histoire tumultueuse et l'identité ignorée de cet archipel qui appartient aux États-Unis, mais qui n'a pas le statut d'État et dont les habitants n'ont pas le droit de vote pour l'élection présidentielle. Avant une tournée mondiale, il a donné la priorité à Porto Rico, avec une résidence de 30 concerts tout l'été baptisée «No Me Quiero Ir De Aqui» («Je ne veux pas partir d'ici»), dont les neuf premiers sont réservés aux résidents locaux. À l'exception vendredi soir d'invités de marque, comme la légende américaine du basket-ball LeBron James, dont l'apparition sur scène, dansant, chapeau jaune enfoncé sur la tête, a fait le régal des réseaux sociaux. «Son reggaeton ne faiblit jamais» Devant des milliers de fans qui portent chemises ou maillots bikini aux couleurs bleu, blanc, rouge du drapeau porto-ricain, Bad Bunny, 31 ans, entre sur scène dans un décor de forêt tropicale verdoyante, où l'attendent percussionnistes et danseurs. La suite ressemble à une rétrospective de sa carrière et à une leçon d'histoire sur la musique et les sons portoricains, où le latin trap de ses premiers hits («La Romana», «Yo Perreo Sola»), côtoie des styles locaux comme la plena et la bomba. «Son reggaeton ne faiblit jamais», savoure John Hernandez Ramirez, un étudiant de 21 ans. Le jeune homme raconte qu'il a d'abord aimé Bad Bunny pour ses rythmes déchaînés, mais plus récemment, il a été inspiré par l'évolution de ses textes. «Porto Rico est une colonie» Originaire d'une région rurale de Porto Rico, il a trouvé une résonance particulière avec le titre «Lo Que Paso a Hawaii», où l'artiste dénonce les effets à ses yeux néfastes de la gentrification et du tourisme de masse sur l'île de 3 millions d'habitants. Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martinez Ocasio, a mis l'accent sur ces questions avant le concert, en projetant sur un grand écran des messages à tonalité politique qui ont provoqué des applaudissements nourris. «Porto Rico est une colonie depuis que Christophe Colomb a 'découvert' l'île lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde en 1493», pouvait-on lire, avec une parenthèse expliquant que «la tribu des Tainos habitait déjà l'île» à l'époque. Une autonomie partielle pour le territoire américain Colonie espagnole pendant trois siècles rachetée par les États-Unis en 1898, aujourd'hui territoire américain qui ne jouit que d'une autonomie partielle, Porto Rico a été frappée par des inondations meurtrières ces dernières années et sa population vit au rythme de coupures de courant récurrentes. Pendant un spectacle de trois heures, l'arène de 18'000 places a semblé trembler quand Bad Bunny a entonné ses succès «Nuevayol» ou «Titi me pregunto». Sans billet pour le concert, Michelle Munoz, 55 ans, new-yorkaise d'origine portoricaine, est quand même venue pour profiter de l'ambiance. «Un artiste mondial qui chante en espagnol» La popularité de Bad Bunny vient de sa volonté de dire la «vérité» tout en «montrant et rendant honneur à l'histoire de la musique – la musique qui l'a précédé, avec laquelle il a grandi et qui l'a façonné», dit-elle. «C'est un artiste mondial qui chante en espagnol», ajoute Michelle Muñoz. «Tout le monde ne peut pas faire ça». Les fans étaient nombreux à porter les emblématiques chapeaux de paille portoricains «pava», tandis que des vendeurs proposaient des pina coladas, le cocktail populaire né sur l'île. Pour Jorell Melendez Badillo, un universitaire portoricain qui a collaboré avec Bad Bunny sur les éléments visuels de son dernier album, la résidence est une célébration «non seulement de Benito, mais aussi de nous-mêmes». «Il est à nous. Nous avons l'impression d'accompagner Benito tout au long de son parcours. Nous l'avons vu grandir sous les feux de la rampe, tout au long de sa carrière», affirme-t-il. «Il a réussi», se félicite l'historien. «Et nous l'avons tous fait avec lui.» La résidence de Bad Bunny se poursuit jusqu'en septembre. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Taliyah Brooks et Ayden Owens-Delerme en tête du Décastar, Téo Bastien 3e provisoire
Taliyah Brooks et Ayden Owens-Delerme en tête du Décastar, Téo Bastien 3e provisoire

L'Équipe

time05-07-2025

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Taliyah Brooks et Ayden Owens-Delerme en tête du Décastar, Téo Bastien 3e provisoire

L'Américaine Taliyah Brooks et le Portoricain Ayden Owens-Delerme étaient en tête du Décastar de Talence, samedi, à la fin de la première journée. Téo Bastien, 3e, est en avance sur son record. Taliyah Brooks, médaillée de bronze aux Mondiaux indoor l'hiver dernier, a signé une excellente première journée sur l'heptathlon du Décastar, samedi à Talence (Gironde). L'Américaine de 30 ans est en tête avec 3850 points (12''91 sur 100 m haies, 1,79 m à la hauteur, 13,39 m au poids et 23''87 sur 200 m). Elle devance la Colombienne Martha Araujo (3791 points) et la Croate Jana Kosak (3758 points). La première Française, Elisa Pineau, est 9e (3634 points). Sur le décathlon, le Portoricain Ayden Owens-Delerme a pris la tête après le 400 m, dernière épreuve du jour, avec un total de 4469 points (10''48 sur 100 m, 7,44 m à la longueur, 16,13 m au poids, 1,91 m à la hauteur, 46''43 sur 400 m). Il devance le Bahaméen Kendrick Thompson (4352 pts) et le Français Téo Bastien, 3e avec 4 316 points (10''83, 7,75 m, 14,06m, 2,06 m et 49''69). Le décathlonien de 22 ans, en forme, devrait dépasser la barre des 8000 points (son record est à 7976 points depuis 2023), pour un score final autour des 8100 - 8200 points. Les minima pour les Mondiaux de Tokyo sont fixés à 8381 points. Luc Brewin, son camarade d'entraînement à Talence, a abandonné avant le 400 m, suite à une douleur ressentie à la longueur. Lazraq-Khlass de retour à Laval À Laval, aux Championnats de France d'épreuves combinées, il faut noter la bonne première journée d'Auriana Lazraq-Khlass. Médaillée de bronze de l'Euro 2024, la Messine a connu des derniers mois difficiles avec notamment une opération de l'épaule, une fracture de fatigue au talon et une leishmaniose, une maladie transmise par les moustiques. Pour son premier heptathlon depuis les JO, Lazraq-Khlass a totalisé 3666 points après quatre épreuves (13''59, 1,73 m, 13,84m, 24''27)

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